Par : Motos Illimitées
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Triumph Bonneville Bobber 2017 : aperçu

 

Triumph présente une toute nouvelle monture cruiser de type custom. Une machine qui marie le style classique à une mécanique moderne comme le fait si bien la gamme de motos Triumph Bonneville et Street depuis un an. Triumph marche sur le terrain de Harley Davidson avec cette réalisation sans fioriture à l’arrière tronquée qui dégage un air délinquant. La Bobber, une fidèle héritière d’une longue lignée de cruiser initiée au temps de l’après-guerre.

Une base connue

La Bonneville Bobber provient de la base de la T120 avec une mécanique de 1200 cc bicylindres parallèle à 4 soupapes par cylindre. Le moteur refroidi par liquide se targue d’une double boîte à air, d’un double échappement et d’une admission modifiée. Son calage à 270 degrés garantit les sensations mécaniques tandis que l’injection électronique de carburant dissimulée dans de faux carburateurs apporte une touche rétro. La nouvelle cartographie muscle les mi-régimes et fait perdre seulement 3 chevaux à plus haut régime. Triumph a porté une attention particulière à la sonorité de l’engin, une caractéristique prisée des amateurs du genre.

Comme la tendance le dicte, la Bobber reçoit une électronique dernier cri composée d’un antipatinage, d’un système ABS, d’un accélérateur «ride-by-wire» et de deux modes de pilotage «Rain» et «Road». De plus, on note un embrayage unidirectionnel à glissement limité, un système antidémarrage, un indicateur de rapport engagé et un ordinateur de bord qui renseigne sur la consommation moyenne et instantanée, ainsi que sur l’autonomie restante.

Des solutions modernes

La géométrie et le style final de la Triumph Bonneville Bobber 2017 proviennent d’un nouveau cadre à l’allure rigide (hard tail) qui dissimule à merveille son amortisseur sous la selle. L’arrière de la moto se compose également d’un nouveau bras oscillant tubulaire similaire à beaucoup de modèles de ce segment. À l’avant on trouve une fourche télescopique Kayaba au tube couvert de soufflets en caoutchouc noir. L’ensemble du produit présente un niveau de qualité dans les normes de la marque, soit plus élevé que la finition qu’on trouve sur plusieurs montures cruiser japonaises.

On note des solutions inédites du côté du support à batterie, du T de fourche et de la selle suspendue. Cette dernière culmine à 690 millimètres du sol et propose une ergonomie adaptable à la morphologie de chacun. Une ergonomie dictée également par des repose-pieds avancés comme le veut la tradition. On note aussi un support de cadran qui permet de régler l’angle pour améliorer sa lisibilité.

Philosophie custom, style anglais

La personnalisation s’annonce évidente grâce à une liste impressionnante de près de 150 accessoires. On note entre autres des poignées de type «ape-hanger», une selle confort, des poignées chauffantes, des rétroviseurs minimalistes, des échappements Vance & Hines, une sacoche de cadre, un support de plaque décalé, des graphiques spécifiques et j’en passe.

Son lancement mondial dans un entrepôt londonien fait par le multiple champion MotoGP Freddie Spencer en dit long sur l’importance de ce nouveau modèle pour la firme anglaise. La Triumph Bonneville Bobber 2017, une réalisation qui ne manque pas de style et qui, sur papier, annonce des sensations mécaniques marquées. Grâce à un tel résultat visuel, on a hâte de voir la remplaçante de la Speedmaster. Gagez qu’elle sera pourvue du moteur et du cadre de la Street. Une Bobber de 900 cc à un tarif abordable compléterait de belle façon cette gamme classique des plus nanties.