Par : Motos Illimitées

Yamaha profite depuis 6 ans d’un châssis à la hauteur de ses moteurs atmosphériques et plus récemment, à la hauteur du moteur turbocompressé à trois cylindres lancé fin 2017. La plus récente plateforme SRV, le fruit des ingénieurs de la firme Arctic Cat, poursuit son chemin dans le segment des machines de performance, hybride et de montagne du fabricant japonais.

Si l’année 2019 marquait la réduction du nombre de modèles chez Yamaha pour offrir des produits plus ciblés, la nouvelle gamme 2020 en ajoute trois : un utilitaire à moteur 2 temps fourni par Arctic Cat et le retour des utilitaires RS Venture TF et VK Professional II.

Motoneiges Yamaha 2020 : 4 variantes, 2 types de suspension

Yamaha propose uniquement en précommande printanière 4 variantes provenant des différents segments populaires, soit une motoneige de sentier haute performance, une hybride, une conçue pour la montagne et une GT. Cette dernière se montre sur papier équipée pour les longues randonnées … une motoneige qui, selon les ingénieurs, élève l’adéquation confort/performance à un niveau jamais atteint par la firme aux trois diapasons. Elle est proposée selon deux versions; la L-TX GT (pour les voyages en solo) et la S-TX GT transformable solo ou duo (de type 1 + 1).

À noter que l’ensemble DX offert en 2019 disparaît du nouveau catalogue, qui conserve les groupes d’équipement SE (hybride), LE (sportive) et SRX (haute performance). Tous les modèles de motoneiges Yamaha Sidewinder (sauf SRX) et la Viper se targuent d’un cordon coupe-circuit d’urgence, d’un démarreur électrique à bouton-poussoir au guidon et des suspensions ARCS (Advanced Roll Center Suspension). Cette suspension présente une hauteur amplifiée, pour permettre un dégagement au sol accru de la carrosserie dans but d’optimiser le contrôle en terrain accidenté. Également au nombre des améliorations, les SR Viper reçoivent une programmation améliorée de l’ECU, un système de refroidissement plus efficace et de nouveaux contrôles.

L’hyper sportive SRX

Le friand de machines inédites pourra se procurer un des trois modèles de motoneiges Yamaha Sidewinder en commande printanière (Snowcheck). On note, dans cette courte liste, le retour de la fameuse Sidewinder SRX LE à chenille Ripsaw 137 à crampons de 1 pouce, muni des amortisseurs FOX iQS réglables à trois niveaux par l’entremise d’un bouton au guidon. Plus besoin de s’arrêter pour modifier la fermeté en compression des amortisseurs qui procurent, selon le fabricant FOX, la même efficacité et performance que les fameux amortisseurs QS3.

Rappelons que la motoneige Yamaha SRX comporte une suspension rabaissée et calibrée spécialement pour optimiser la tenue en virage. Son profil plus bas est le fruit de ressorts hélicoïdaux avant et arrière plus courts à taux variable et de ressorts de torsion à calibrations spécifiques. Sachez qu’un ressort à taux variable se trouve moins ferme et plus confortable en début de course alors qu’en pilotage agressif et sportif il se comprime sous l’effet des transferts de poids pour garantir la fermeté souhaitée.

L, X et B-TX, des motoneiges pour tous les goûts

Également de cette liste de motoneiges exclusives on retrouve la Yamaha Sidewinder L-TX LE à chenille 137 X 15 X 1,5 pouce et suspension ARCS, et la Sidewinder X-TX LE, une hybride munie de la nouvelle suspension arrière découplée Versattak à chenille Cobra de 146  à crampons de 1,6 pouce. Les amateurs de neige profonde ne sont pas laissés pour contre, alors que Yamaha propose une Sidewinder B-TX LE à suspension découplée de 153 pouces à crampons de 2,25 pouces. Les motoneiges Yamaha du programme de commande printanière arrivent toutes dotées d’un sac de tunnel et d’un compartiment à lunette sans supplément.

En terminant, on ne peut passer sous silence l’arrivée de la nouvelle motoneige Yamaha Transporteur 600 à moteur deux-temps chez ce fabricant pionnier des motoneiges à moteur à 4 temps. Ce plus récent ajout, presqu’entièrement conçu par Arctic Cat, prouve encore une fois que le partenariat entre Yamaha et Arctic Cat continue de plus belle.

Par Pascal Bastien