Triumph Scrambler 1200 XC et XE 2019 : aperçu
Triumph propose une nouvelle machine pour la grande évasion : la Triumph Scrambler 1200, qui provient d’une lignée de légendes qui a débuté dans les années 50. Un style et un rôle définis par Triumph qui en remet aujourd’hui, en concevant la néo-rétro de type aventure la plus sérieuse de l’histoire.
Hommage à ses ancêtres
La nouvelle Triumph Scrambler 1200 prend vie grâce à la plateforme et au moteur bicylindre parallèle de la Bonneville T120. Elle arbore un majestueux système d’échappement double, une selle plate, un réservoir à carburant structural et des roues à rayons, qui rendent hommage à ses ancêtres. Beaucoup plus qu’un simple exercice de style, elle avance des facultés hors-route inespérées. Sa conception étudiée se compose d’une foule de caractéristiques qui la démarquent de la T120 : une fourche inversée à grand débattement, un long bras oscillant en aluminium, des «T» de fourche spécifiques, une géométrie adaptée, un guidon élevé pour faciliter le pilotage debout, une garde au sol généreuse, un protège carter et un garde-boue arrière surélevé. Tout y est pour se lancer à l’aventure!
L’adaptation de la partie cycle pour un usage mixte terre/asphalte passe par un angle de chasse de direction spécifique, un débattement porté à 200 mm (XC) et 250 mm (XE), un amortisseur plus long signé Öhlins et des étriers Brembo M50. Du côté ergonomique, la Triumph Scrambler 1200 place le torse du pilote bien droit et les pieds en ligne directe avec l’axe qui sépare le réservoir de la selle. Cette dernière offre de la place pour deux avec poignée de maintien et juche à 840 mm du sol sur la XC et 30 mm plus haut sur le modèle XE.
Triumph Scrambler 1200 : moteur et électronique adaptés
Son moteur emprunté de la Triumph Thruxton T120 évolue du côté de l’inertie, grâce à des éléments mécaniques internes allégés, dans le but d’offrir plus de souplesse et de convivialité. Le gros bicylindre parallèle génère 90 chevaux à 7400 tr/min et 81 lb-pi de couple pour un poids de 205 kg. Les impressions connues de cette mécanique – qui anime également la Bonneville Bobber – sont une réponse à l’accélérateur instantané, un couple omniprésent et un frein moteur efficace, mais non abusif. La boîte de vitesse suit les évolutions du moteur avec des améliorations du côté du maniement et de l’étagement des 6 rapports. Ce nouvel étagement judicieux permet, selon les ingénieurs, de diminuer les changements de rapport, gage de convivialité et d’économie à la pompe. Ils annoncent une consommation de 5,5 litres aux 100 km, soit une autonomie de 290 km grâce aux 16 litres de carburant.
La Triumph Scrambler 1200 ne fait pas l’impasse sur la modernité, loin de là, grâce à une électronique à faire rougir certaines sportives. L’ensemble comprend un tableau de bord TFT couleur, un système de navigation Bluetooth, un régulateur de vitesse, des poignées chauffantes (XE), un éclairage DEL, des commandes rétro éclairées, un contrôle de traction, un système ABS et une cartographie à 5 modes de pilotage (6 pour la XE). On trouve ainsi un mode pour chacun des types de roulage recherchés par les propriétaires. Soit un mode Road pour les sorties quotidiennes, Sport pour les virées sur route sinueuse asphaltée, Rain pour les surfaces peu adhérentes et Off-Road Pro, le mode de prédilection de la Triumph Scrambler.
Équipement inédit
On note également un mode User, qui permet de régler les paramètres de réactivité du moteur, du contrôle de traction et de la sensibilité du système ABS selon ses goûts. De plus, la Triumph Scrambler 1200 bénéficie d’un partenariat original avec le fabricant de caméras miniatures GoPro et Google. L’inédit système permet de contrôler une Caméra GoPro Hero 7 par l’entremise d’un bouton, votre téléphone à l’abri des éléments, placé et branché sous la selle dans un boîtier prévu à cet effet.
La nouvelle Triumph Scrambler 1200, pour ceux et celles qui veulent une monture à l’allure classique de type aventure à l’efficacité certaine et bonifiée d’une facilité d’utilisation. Elle offre le style et la richesse d’équipement d’une monture plus onéreuse.
Par Pascal Bastien